Santé: Mon enfant présente-t-il des maux à ne pas ignorer ?

« Mon enfant est mon sujet d’inquiétude prioritaire ».

C’est ce que vous dira tout bon parent !

parents attentif à la santé de son enfant

« Il pleure tout le temps en ce moment », « il a encore mal au ventre », « elle marche toujours sur la pointe des pieds », « il tombe sans arrêt », « elle est épuisée dès le matin »… Ce genre de phrases, beaucoup de parents les prononcent un jour. Mais comment savoir si c’est normal, passager, ou s’il faut consulter ?

Les enfants ne savent pas toujours dire ce qu’ils ressentent. Ils expriment parfois leur malaise par des douleurs physiques, des comportements inhabituels, ou simplement en étant « difficiles ». Et ce que nous prenons pour une opposition ou un caprice peut parfois cacher une vraie souffrance, corporelle ou émotionnelle.

Cet article a pour objectif de vous aider à faire la différence. Il vous guidera à travers plusieurs signes fréquents chez les enfants — maux de tête, fatigue persistante, chutes répétées, pleurs, comportements inappropriés… — et vous indiquera quand il est utile d’observer, de consulter ou de se faire accompagner.

En tant que parent, vous n’êtes pas censé tout savoir. Mais vous pouvez apprendre à poser les bonnes questions — et c’est aussi pour cela que les accompagnants parentaux et les consultantes sommeil formées sont là : pour vous aider à démêler ce qui relève du développement, d’une difficulté passagère ou d’un signal à prendre au sérieux.

Car parfois, un simple comportement dérangeant est le symptôme silencieux d’un corps qui appelle à l’aide.

👉 Cet article car il requiert des connaissances médicales pointues a été fait avec l’aide de l’intelligence artificielle.

Mon enfant saigne souvent du nez

Mon enfant saigne souvent du nez

Les saignements de nez (épistaxis) sont fréquents chez les enfants, surtout entre 3 et 10 ans. Ils peuvent survenir sans cause identifiable : muqueuses fragiles, air sec, grattage ou mouchage trop vigoureux…

À observer :

  • Le saignement est unilatéral ou bilatéral ?
  • Survient-il surtout la nuit ou lors d’efforts ?
  • Est-ce que votre enfant saigne plus facilement ailleurs (bleus, gencives…) ?

Quand consulter :

  • Si les saignements sont très fréquents (plusieurs fois par semaine)
  • S’ils sont abondants ou difficiles à arrêter
  • En cas d’autres signes associés (fatigue, pâleur, ecchymoses inexpliquées)
  • Cela pourrait nécessiter un bilan ORL ou hématologique.

Mon enfant tombe souvent

Mon enfant tombe souventTous les enfants tombent. Mais des chutes répétées, sans cause apparente, peuvent signaler un trouble de l’équilibre, une fatigue importante, ou un problème neurologique ou orthopédique.

À observer :

  • L’enfant trébuche-t-il sur des objets ?
  • Perd-il l’équilibre sans raison ?
  • Est-il maladroit en motricité fine ou globale (dessin, escaliers, jeux de ballon) ?
  • A-t-il des troubles visuels ?

Quand consulter :

  • Si les chutes sont inhabituelles, fréquentes ou associées à d’autres symptômes
  • Si vous avez le sentiment que sa motricité ne suit pas celle de ses camarades
  • Une évaluation par un pédiatre, un psychomotricien ou un orthoptiste peut être utile.

Mon enfant a souvent mal au ventre

Mon enfant a souvent mal au ventre

C’est l’un des motifs de plainte les plus fréquents chez les enfants, en particulier entre 4 et 10 ans. Il peut s’agir d’un trouble digestif, d’un stress psychologique, ou d’une cause plus organique.

À observer :

  • Les douleurs surviennent-elles à un moment précis (matin avant l’école, après les repas) ?
  • Sont-elles associées à la diarrhée, la constipation, de la fièvre ou des vomissements ?
  • L’enfant mange-t-il normalement ? Grandit-il bien ?

 

Quand consulter :

  • Si les douleurs sont fréquentes, intenses ou perturbent la vie quotidienne
  • En cas de changement de comportement ou d’anxiété marquée
  • Si des symptômes digestifs chroniques accompagnent la douleur
  • Le médecin pourra envisager un lien somatique ou psychosomatique.

Mon enfant se plaint souvent de maux de tête

Mon enfant a souvent mal à la têteMême si l’on pense que cela concerne surtout les adultes, les enfants peuvent aussi souffrir de céphalées. La cause peut être bénigne (fatigue, lunettes non adaptées, stress), mais il ne faut pas passer à côté d’un signal d’alerte.

À observer :

  • Quand les maux de tête surviennent-ils ? Après l’écran ? En fin de journée ?
  • Sont-ils localisés ou diffus ?
  • Sont-ils accompagnés de nausées, de photophobie ou de vomissements ?

 

Quand consulter :

  • Si les maux de tête sont réguliers, invalidants ou en augmentation
  • Si l’enfant se met à éviter certaines activités (lecture, école)
  • En cas de signes neurologiques (perte d’équilibre, vision floue, comportement inhabituel)
  • Un bilan ophtalmologique ou neurologique peut être indiqué.

Mon enfant marche sur la pointe des pieds

Mon enfant marche sur la pointe des piedsBeaucoup d’enfants marchent ponctuellement sur la pointe des pieds, notamment lorsqu’ils débutent la marche. Mais si ce comportement persiste au-delà de 2-3 ans, il peut signaler autre chose.

À observer :

  • Est-ce permanent ou occasionnel ?
  • L’enfant peut-il poser le talon s’il en a l’ordre ?
  • Y a-t-il d’autres signes associés : raideurs, langage retardé, isolement ?

 

Quand consulter :

  • Si la marche sur la pointe des pieds est systématique
  • Si vous observez des tensions dans les jambes ou un retard moteur global
  • Un kinésithérapeute, un podologue ou un neuropédiatre peut apporter un éclairage.

Mon enfant pleure beaucoup

Mon enfant pleure beaucoupCertains enfants sont plus sensibles, plus expressifs ou traversent des périodes de grand bouleversement. Mais des pleurs fréquents ou intenses, surtout s’ils sont inexpliqués ou soudains, méritent d’être pris au sérieux.

À observer :

  • Y a-t-il un moment particulier où les pleurs apparaissent (soir, séparation, repas) ?
  • L’enfant parvient-il à se calmer seul ou avec l’aide d’un adulte ?
  • Ces pleurs sont-ils accompagnés d’irritabilité, de troubles du sommeil, ou d’un repli sur soi ?

Quand consulter :

  • Si les pleurs deviennent envahissants, récurrents ou interfèrent avec le quotidien
  • Si votre enfant semble triste, anxieux ou en souffrance sans raison apparente
  • Si vous vous sentez démuni face à ses émotions
  • Un pédopsychiatre, un psychologue ou même un accompagnant parental peuvent vous aider à mieux comprendre ce qui se joue.

Mon enfant semble très fatigué

Mon enfant est souvent fatiguéLes enfants sont généralement dynamiques. Une fatigue inhabituelle, persistante ou inexpliquée peut être un signal d’alerte, même discret.

À observer :

  • Est-ce une fatigue physique (besoin de se reposer souvent) ou mentale (manque de motivation, difficulté à se concentrer) ?
  • Y a-t-il des troubles du sommeil, de l’appétit ou des changements d’humeur ?
  • L’enfant a-t-il perdu de l’intérêt pour des activités qu’il aimait ?

Quand consulter :

  • Si la fatigue dure plus de deux semaines sans cause évidente (maladie, changement de rythme)
  • Si elle est associée à des symptômes physiques (pâleur, maux de tête, douleurs)
  • Si elle impacte les apprentissages, la vie sociale ou l’état émotionnel
  • Une consultation médicale permettra d’écarter une carence (fer, vitamine D…), un trouble du sommeil ou une souffrance psychique.

Derrière un comportement difficile, parfois une douleur silencieuse

Un enfant qui s’énerve facilement, refuse de coopérer, se replie sur lui-même ou semble « insupportable » sans raison apparente ne fait pas forcément un caprice.

Certains comportements inappropriés ou répétitifs peuvent être l’expression indirecte d’un inconfort physique, d’une douleur chronique ou d’un malaise corporel difficile à verbaliser. Un mal de tête, des douleurs au ventre, une fatigue constante ou des troubles du sommeil peuvent perturber son humeur, sa tolérance à la frustration ou son rapport aux autres.

C’est pourquoi les professionnelles de l’accompagnement parental et du sommeil demandent souvent aux parents de consulter leur pédiatre pour élever le moindre doute. Elles chercheront aussi à comprendre l’environnement, les routines, les facteurs émotionnels, mais aussi à questionner certains signes physiques évocateurs, et à orienter si besoin vers un avis médical.

Car bien accompagner un parent, c’est aussi lui permettre de mieux observer, de ne pas tout psychologiser, et de poser les bonnes questions.

En conclusion

Coaching parental consultant sommeil bébé

L’enfance est une période de grands bouleversements où les petits maux, qu’ils soient physiques ou comportementaux, font partie du paysage. Mais certains signes, quand ils se répètent ou s’intensifient, méritent d’être observés avec attention.

Cet article vous a donné des repères concrets pour distinguer ce qui relève du développement normal, de ce qui peut signaler une difficulté plus profonde. En tant que parent, vous êtes en première ligne pour percevoir ce qui change, ce qui persiste ou ce qui dérange. Et vous n’avez pas à porter cela seul·e.

Observer, questionner, consulter si nécessaire : trois gestes simples pour prendre soin, vraiment.