Faut-il punir son enfant?

Faut-il punir son enfant ?

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J’ai une quantité impressionnante de raisons d’être contre les punitions et ce matin, je voudrais te parler de cette maman, arrivée complètement désemparée en coaching parental

– « Mon fils a 16 ans et ça ne va pas du tout. Avec lui rien ne marche. Je l’ai privé de dessert, privé d’écran, privé de sortie, privé d’argent de poche et privé de téléphone. Il voulait aller au cinéma avec ses amis, je l’ai privé de cinéma. Maintenant, tout ce qui lui reste, c’est les moments d’école qui lui laissent un peu de liberté… mais on dirait qu’il n’en a rien à faire ! Il se moque de moi et de son père. Il ne nous obéit pas. Il ne rentre pas à l’heure. Il continuer à fumer des joints en cachette. – Et qu’est-ce qui pourrait le motiver à changer ? – Je ne sais pas !!! Quand même !! Il devrait réagir… puisqu’il n’a plus rien !! »

En vérité, la punition est une domination infligée à un individu sur la base d’un rapport de force déséquilibré.

Seul celui qui détient un ascendant sur l’autre peut infliger la punition. Il détient cet ascendant car il est plus fort physiquement ou parce que l’autre se trouve sous sa dépendance affective, matérielle et/ou légale.

Cette dépendance crée une vulnérabilité dont le punisseur abuse pour parvenir à ses fins. Dès lors, comment imaginer que le punisseur puisse être perçu autrement que comme un oppresseur ?

Certes, quand l’oppresseur punit, sa victime est contrainte à une certaine obéissance, mais le vent de la rébellion, du rejet, et de la vengeance gronde en permanence aux oreilles de la victime, qui donnera peut-être son obéissance forcée mais jamais son cœur ni son respect.

Et les enfants élevés ainsi, fuient le plus tôt possible leur foyer. Ils n’ont qu’une parole à la bouche « Quand j’aurais 18 ans, je vais m’barrer ! ». Alors, ils disparaissent. Finies les punitions. Finie l’oppression. Ils se retrouvent en difficulté sociale dans un monde auquel ils sont mal préparés, parce qu’ils préfèrent l’hostilité du monde à celle que leurs parents leur infligent.

En faut-il plus pour conclure que la punition n’est pas une solution relationnelle ?

Car il s’agit bien d’une relation qui a lieu de s’établir entre l’enfant et son parent ou entre l’enfant et son enseignant.

Était-ce cela notre rêve quand nous avons tenu pour la première fois ce petit bout de chair entre nos bras ?

Si un système punitif est établi pour éduquer (dresser) l’enfant, la punition nous reviendra en pleine figure, et cela fera mal.

Choisissons la relation. Tissons la relation. Chaque jour. Il n’y a que cela qui nous rendra audibles.

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